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OBSERVATOIRE DE LA DEFENSE NATIONALE DE LA SECURITE INTERIEURE ET DE LA JUSTICE

CHAPITRE 7 DU LIVRE SUR LE COUP DE LIBERATION ET LA STRATEGIE D'UNE PRISE DE POUVOIR SANS EFFUSION DE SANG

CHAPITRE 7 DU LIVRE SUR LE COUP DE LIBERATION ET LA STRATEGIE D'UNE PRISE DE POUVOIR SANS EFFUSION DE SANG

Le Général DUX annonce une feuille de route pour la transition 

 

GABON :

LE « COUP DE LIBERATION »

ET

LA STRATEGIE D’UNE PRISE DE POUVOIR « SANS EFFUSION DE SANG ».

 

Contribution de L’Observatoire de la Défense Nationale, de la Sécurité Intérieure, et de la Justice (ODNSIJ).

Avril 2025

 

 

 

AVANT - PROPOS 

Ce livre immersif a la particularité de nous transporter dans certaines réalités cachées de la date historique et fatidique du  30 Aout 2023.

 

Le Personnage du Général Franck DUX est inspiré de l’histoire du Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, 

Qui a été le Principal Architecte du « Coup de Libération » le 30 Aout 2023 au GABON.

 

C’est pourquoi nous dédicaçons cet ouvrage à son Excellence Monsieur le Président Démocratiquement élu de la République du GABON.

 

Sans oublier l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité du GABON, pour leur Bravoure et leur engagement sans faille dans la Construction du lien Armée-Nation.

 

 

 

Alain Roger M.RAPONAULT

Président du Conseil de Surveillance de l’ODNSIJ.

 

 

 

Chapitre 7 : 

La Restauration des Institutions

 

  • Feuille de route de la transition
  • Reformes contre la corruption et modernisation
  • Esquisse d’un nouveau pacte social avec la société civile
  • Les grandes réformes politiques

 

Le Général DUX annonce une feuille de route pour la transition : lutte contre la corruption, réforme de l’administration, modernisation économique. Le climat politique reste tendu, mais la population commence à espérer un véritable changement.

 

 

UN REVEIL SOUS TENSION. 

Au lever du jour, le palais présidentiel baignait dans une atmosphère pesante. L’euphorie de la prise du pouvoir s’était dissipée, remplacée par une réalité plus brutale : le danger ne venait plus seulement de l’extérieur, mais de l’intérieur.

DUX, assis dans son bureau, observait la liste des officiers haut placés de l’armée. 

  • Qui était totalement loyal ? 
  • Qui hésitait encore ? 
  • Qui préparait une trahison ?

 

Le Colonel NGOUA, responsable des renseignements militaires, posa un dossier devant lui.

  • Les écoutes et les informateurs nous confirment que le Général OBIANG et le Colonel MBA discutent en secret avec plusieurs factions. 
  • Leur objectif est de limiter votre pouvoir et d’accélérer la transition. 

DUX resta impassible.

  • Avec qui sont-ils en contact ?

 

  • Des diplomates étrangers des chefs d’entreprises influents, et même certains hauts gradés de la police.

DUX se redressa lentement. L’idée d’un conseil militaire Collégial se concrétisait. 

Il fixa NGOUA dans les yeux.

  • Nous allons organiser une réunion avec eux. 
  • Et une fois qu’ils seront là…ils ne ressortiront pas en hommes libres.

NGOUA esquissa un sourire discret. Il savait ce que cela signifiait : la purge allait commencer.

 

ESPIONNAGE ET FUITES INTERNES.

Pendant que la purge était en préparation, un autre problème surgit.

Le Capitaine KOUNDA, responsable de la surveillance des télécommunications, arriva précipitamment.

  • Mon Général, nous avons intercepté un message inquiétant. 
  • Un contact anonyme a tenté d’envoyer des informations à une radio internationale.

DUX fronça les sourcils.

  • Quel type d’informations ?

 

  • Une liste des arrestations en cours, des détails sur votre stratégie, et des rumeurs selon lesquelles vous préparez une purge massive.

 

DUX sentit une colère froide monter en lui.

  • A-t-on identifié l’auteur ?

 

  • Pas encore, mais nous avons une piste : un officier de la garde républicaine a été vu en train de communiquer avec l’ambassade de France hier soir.

 

DUX se leva, son regard dur.

  • Mettez le sous surveillance immédiate. 
  • Si nous confirmons sa culpabilité, il disparait cette nuit.

Le message est clair : toute fuite, même minime, serait impitoyablement réprimée.

 

LA REUNION PIEGE. 

Dans la soirée, le général OBIANG et le Colonel MBA furent convoqués à une réunion stratégique au palais.

Lorsqu’ils arrivèrent, ils furent accueillis avec courtoisie. Un café leur fut servi, des cartes militaires étaient disposées sur la table, et DUX les invitèrent à s’asseoir.

Le général OBIANG et le Colonel MBA arrivèrent, pensant discuter de la transition politique.

Mais une tension électrique flottait dans l’air. Dès que la réunion commença, DUX posa un épais dossier devant eux.

  • Messieurs, nous avons des preuves formelles de vos agissements. 
  • Vous avez tenté de diviser  « l’armée de la Libération ». 
  • Vous avez tenté d’influencer des forces étrangères contre moi.
  • Vous avez comploté contre la stabilité du pays.
  • C’est de la trahison.

OBIANG resta figé.

Il tenta de se défendre maladroitement, mais les documents posés devant lui ne laissaient aucune place au doute.

  • Ce… ce sont des accusations graves, mon Général.

DUX le coupa net. 

  • Les preuves parlent d’elles-mêmes.
  • Et vous savez ce que cela signifie.

Deux officiers de la garde rapprochée entrèrent silencieusement dans la pièce et se placèrent derrière eux.

  • Pour besoin d’enquête, vous pouvez choisir de coopérer et être placés en détention provisoire comme le veut la loi…ou disparaitre discrètement dans la nature.
  • Mais nous vous offrons une seule alternative : la détention dans un lieu tenu secret. 
  • Vous serez jugés en temps voulu…
  • Si éventuellement nous décidons qu’un procès est nécessaire.

OBIANG et MBA échangèrent un regard. Ils savaient que leur sort était déjà scellé.

Une heure plus tard, ils furent escortés hors du palais, direction un centre de détention secret. On ne les reverrait plus jamais en public.

Le signal était clair : DUX ne tolèrerait aucun défi à son autorité.

 

UNE PURGE INTERNE.

La nuit suivante, d’autres arrestations eurent lieu.

Une dizaine d’officiers soupçonnés d’ambiguïté stratégique furent convoqués sous prétexte d’une réunion d’urgence…puis arrêtés.

Certains furent transférés dans les bases militaires isolées, d’autres disparurent sans laisser de traces.

Dans l’ombre, DUX remplaça progressivement les postes-clés par des hommes de confiance.

A l’Etat-Major, plus personne n’osait murmurer l’idée d’une transition immédiate.

 

MANIPULATION DES MEDIAS.

Le lendemain matin, la télévision nationale diffusait un message officiel : « l’armée poursuit son travail de stabilisation du pays. Plusieurs individus impliqués dans des actes de trahison ont été neutralisés. La sécurité et l’unité nationale sont notre priorité ».

Les medias indépendants furent discrètement muselés. Les journalistes trop critiques furent convoqués pour un entretien avec les services de renseignements…et comprirent rapidement qu’ils avaient tout intérêt à suivre la ligne officielle.

Sur les réseaux sociaux, une campagne de propagande fut lancée pour renforcer l’image de DUX en « sauveur du pays ».

Peu à peu, le récit du Coup de Libération prenait une nouvelle forme : il n’était plus seulement une prise de pouvoir militaire, mais un acte absolument nécessaire et indispensable pour éviter le chaos et créer l’espoir dans le cœur des populations.

 

PRESSIONS INTERNATIONALES.

Mais alors que DUX consolidait son emprise sur le pays, les grandes puissances commençaient à réagir.

Son conseiller diplomatique lui tendit un message urgent.

  • La Russie et la Chine proposent leur aide pour sécuriser votre pouvoir.
  • La France, elle, exige une feuille de route claire vers la démocratie.
  • Mais ce n’est pas fini…

Sans avoir terminé leur conversation de haute importance, sur les questions diplomatiques urgentes, qu’il fallait impérativement gérer dans l’immédiat, un autre message officiel du Ministère Français des Affaires Etrangères, le Quai d’Orsay tomba : 

« La France condamne fermement toute violation des droits de l’homme et exige un calendrier clair pour la transition démocratique ».

Quelques heures plus tard, l’ambassadeur de Russie contacta directement le palais présidentiel.

  • Mon Général, la situation se complique pour vous. 
  • Mais nous pouvons vous aider.
  • En échange de quoi ? demanda DUX.

 

  • Un partenariat économique, 
  • l’accès à certains de vos ports stratégiques…
  • et une collaboration militaire plus étroite.

 

Les minutes qui suivirent, l’ambassadeur de Chine, à son tour, manifesta aussi son intérêt pour la concrétisation d’un accord bilatéral pour la protection du général. En contrepartie, DUX devait confirmer la cession de certains minerais.

DUX savait que ce choix serait déterminant. Accepter l’aide Russe et Chinoise garantirait son pouvoir, mais ferait de lui un paria aux yeux de l’Occident.

Mais s’il cédait aux exigences françaises, il risquait de perdre le contrôle du pays à long terme.

Il posa son regard sur la carte du GABON, réfléchissant aux prochaines étapes.

Il n’avait pas encore tranché, mais une chose était sure : 

Il était désormais seul Maitre à bord.

Il était désormais le Maitre incontesté du GABON.

 

 

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