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OBSERVATOIRE DE LA DEFENSE NATIONALE DE LA SECURITE INTERIEURE ET DE LA JUSTICE

CHAPITRE 6 DU LIVRE SUR LE COUP DE LIBERATION ET LA STRATEGIE D'UNE PRISE DE POUVOIR SANS EFFUSION DE SANG

CHAPITRE 6 DU LIVRE SUR LE COUP DE LIBERATION ET LA STRATEGIE D'UNE PRISE DE POUVOIR SANS EFFUSION DE SANG

Ce chapitre nous montre la complexité de la situation après l’exécution de la première partie du « Coup de Libération ».

 

 

GABON :

LE « COUP DE LIBERATION »

ET

LA STRATEGIE D’UNE PRISE DE POUVOIR « SANS EFFUSION DE SANG ».

 

Contribution de L’Observatoire de la Défense Nationale, de la Sécurité Intérieure, et de la Justice (ODNSIJ).

Avril 2025

 

 

 

 

AVANT - PROPOS 

Ce livre immersif a la particularité de nous transporter dans certaines réalités cachées de la date historique et fatidique du  30 Aout 2023.

 

Le Personnage du Général Franck DUX est inspiré de l’histoire du Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, 

Qui a été le Principal Architecte du « Coup de Libération » le 30 Aout 2023 au GABON.

 

C’est pourquoi nous dédicaçons cet ouvrage à son Excellence Monsieur le Président Démocratiquement élu de la République du GABON.

 

Sans oublier l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité du GABON, pour leur Bravoure et leur engagement sans faille dans la Construction du lien Armée-Nation.

 

 

 

Alain Roger M.RAPONAULT

Président du Conseil de Surveillance de l’ODNSIJ.

 

 

 

Chapitre 6 : 

La Consolidation du Pouvoir

 

 

  • Sécurisation du régime 
  • Réformes sociales pour apaiser la population
  • Surveillance de l’opposition

 

   

Ce chapitre nous montre la complexité de la situation après l’exécution de la première partie du « Coup de Libération ». Il insiste sur les défis majeures à relever, tels que : 

La Consolidation du pouvoir, la mise en place des premières mesures pour éviter le chaos, les réactions internes, la position de la communauté internationale, l’avenir du président déchu, la gestion des résistances, ainsi que les premiers dilemmes stratégiques.

 

UN CALME PRECAIRE.

Le silence pesait lourdement sur Libreville, un calme étrange après la nuit chaotique qui venait de s’écouler. Mais le général savait que ce n’était qu’un répit temporaire.

Dans la salle de commandement du palais présidentiel, il observait une carte projetée sur un écran, où les points stratégiques du pays étaient marqués de différentes couleurs. Autour de lui, son état-major attendait.

Le Colonel NGOUA prit la parole en premier :

  • Nous avons sécurisé la capitale, mais certaines zones résistent encore. 
  • A Port – Gentil, le 2ème Bataillon d’infanterie refuse d’obéir à nos ordres. 
  • A Oyem, des gendarmes fidèles à l’ancien régime se sont retranchés dans leur caserne. 
  • D’autres foyers de tension émergent en province. 

DUX hocha lentement la tête. Il s’attendait à une telle réaction, mais il devait agir vite avant que ces poches de résistance ne se transforment en insurrection.

  • Et le moral des troupes ?

 

  • Majoritairement bonrépondit NGOUA.
  • Les hommes nous suivent, mais certains officiers hésitent encore.
  • Nous avons intercepté des conversations entre les militaires qui parlent de se rallier à un autre « Coup de Libération ».

DUX prit une inspiration profonde. La fenêtre d’opportunité pour asseoir son autorité se refermait rapidement.

  • Nous devons neutraliser ces foyers de résistance avant qu’ils ne s’organisent.
  • Que nos forces spéciales se tiennent prêtes à intervenir.

Son ton était sans appel. Mais alors qu’ils ajustaient leur plan, une urgence survint.

 

L’ATTAQUE SURPRISE SUR LA TELEVISION NATIONALE.

A plusieurs kilomètres du palais, le siège de la télévision nationale était sous haute surveillance. DUX savait pertinemment que le contrôle des médias était essentiel, et il avait déployé une unité d’Elite pour en assurer la protection. 

Mais les partisans du régime le savaient aussi.

Un convoi de six véhicules militaires surgit à pleine vitesse sur l’avenue principale. A bord, une vingtaine d’hommes lourdement armés, déterminés à reprendre la station de télévision. 

A l’intérieur, les journalistes et les techniciens se jetèrent au sol, terrorisés.

Mais les forces de DUX  avaient anticipés une telle offensive. Retranchés sur les toits et dans les couloirs, et même déguisés en techniciens pour la circonstance, ils positionnèrent des snippers embusqués dans tous les bâtiments avoisinants et les bâtiments adjacents. 

Le moment venu, le Commandant des unités d’Elite chargés de sécuriser la télévision nationale s’adressa aux soldats loyalistes à l’aide d’un haut-parleur situé sur le toit de l’immeuble :

  • Nous savons que vous faites votre travail en tant que soldats au service de la patrie.
  • Mais la patrie est en danger, si elle ne permet pas à ses enfants de dialoguer. 
  • Nous aussi sommes au service de la patrie comme vous. 
  • Mais reconnaissons que notre pays était devenu ingouvernable depuis plusieurs années déjà. 
  • Les faiblesses du président ont été longuement et injustement exploitées par ses proches. 
  • C’est pourquoi nous vous demandons, de baisser les armes, pour que nous puissions reconstruire notre patrie ensemble. 
  • La guerre ne fera que nous diviser d’avantage. 
  • La guerre va endeuiller nos familles innocentes. 
  • Nous n’oserons jamais ouvrir le feu sur des frères d’armes. 
  • Sauf si nous en sommes obligés. 
  • Nous vous accordons 30 minutes de réflexion, en espérant que DIEU tout puissant touche votre cœur. 
  • Nous ne voulons pas d’effusion de sang. 
  • Nous ne voulons pas souiller la terre de nos ancêtres.

 

Suite à toutes ces paroles pleines de bon sens, un long silence de Cathédrale se fit ressentir.

Apres plusieurs minutes de réflexion et de combat psychologique. La reddition était en cours. L’issue ne faisant plus de doute : les assaillants, mal organisés et en infériorité numérique, commencèrent à baisser les armes chacun à son tour. Sans avoir tiré un seul coup de feu en direction des troupes Du Général DUX.

Lorsque le calme revint après cette immense tempête avortée à la radiotélévision nationale, le bilan était reluisant et gratifiant pour tous, pour cause : 22 nouveaux soldats loyalistes venaient de rejoindre la cause de la Libération.

Dans son bureau au palais, DUX reçut la nouvelle avec un visage fermé.

  • Ont-ils parlé ? demanda-t- il. 

Un officier des renseignements hocha la tête.

  • Oui, ils ont parlé.
  • L’un d’eux a craqué. 
  • Ils étaient en contact avec un ex-ministre en fuite. 
  • Ce dernier tente de rallier des soutiens militaires pour organiser une riposte.

DUX comprit immédiatement que le « Coup de Libération » était loin d’être terminé.

 

LA PRESSION INTERNATIONALE S’INTENSIFIE

Le téléphone sécurisé sonna. DUX s’attendait à cet appel : l’ambassade de France

  • Général, la situation inquiète Paris. 
  • Nous avons besoin de garanties sur vos intentions.

 

  • Lesquelles ? répondit DUX.

 

  • Respect des Droits de l’Homme, 

 

  • Maintien des relations économiques, 

 

  • Et surtout, un engagement clair vers une transition démocratique.

DUX sentit la menace voilée dans ces mots.

  • Nous sommes en train de restaurer l’ordre, 
  • Une transition sera annoncée, 
  • Mais nous n’accepterons aucune ingérence étrangère.

Un silence tendu s’installa. Puis l’ambassadeur reprit, plus froidement : 

  • Très bien Général.
  • Mais sachez que les sanctions sont sur la table.
  • Nous sommes impatients de voir comment vous sortirez de cette situation.

DUX raccrocha lentement. Il savait qu’il ne pourrait pas gouverner dans l’isolement total. Mais il devait aussi éviter que la France ou d’autres puissances ne cherchent à le renverser. Il savait, mieux que quiconque, qu’il marchait sur une ligne mince entre consolidation du pouvoir et reconnaissance internationale.

 

LE PREMIER DISCOURT OFFICIEL DE DUX.

Il était temps de parler à la Nation.

Dans un studio improvisé de la télévision nationale, DUX, en uniforme impeccable, fixa la camera d’un regard assuré.

  • Peuple Gabonais, commença –t-il d’une voix grave, 
  • les forces de Défense et de Sécurité ont pris leur responsabilité face à la crise politique, sociale, et économique qui menaçait notre pays. 
  • Nous avons pris nos responsabilités pour protéger notre pays du chaos.
  • Le régime précèdent a failli à ses devoirs, plongeant notre nation dans l’incertitude.
  • Nous avons agi pour restaurer la loi et l’ordre, afin de garantir un avenir stable aux fils et aux filles de ce pays.

Il marqua un temps d’arrêt, une pause, mesurant l’impact de ses mots.

  • Mais nous ne sommes pas des tyrans. Notre objectif est une transition ordonnée, avec des réformes profondes. Nous ferons tout pour que le GABON retrouve sa souveraineté et sa prospérité.
  • Nous devons bâtir un GABON plus juste et plus respectueux de notre diversité ethnique.
  • Des ennemis tentent encore de semer le trouble, mais nous les vaincrons.
  • Les sirènes de la division appartiennent aujourd’hui à une époque révolue.
  • L’heure est venue de reconstruire notre nation.
  • Je vous promets un avenir stable, une gouvernance transparente et un retour progressif à l’ordre constitutionnel dans les 2 ans qui suivent.
  • Peuples Gabonais, unis dans la Concorde, c’est enfin notre essor vers la félicité.
  • Honneur et Fidélité à la Patrie. 
  • Je vous remercie.

 

A travers le pays, les réactions furent contrastées. Certains applaudirent son discours, voyant en lui un homme fort prêt à restaurer la grandeur du GABON. Les uns restèrent sceptiques, redoutant une dictature militaire déguisée en transition démocratique. Les autres étaient dubitatifs, en attendant de voir si ces promesses seraient tenues. De manière générale, même si les avis étaient partagés et mitigés, c’est quand même un sentiment d’optimisme qui prédominait dans la conscience collective.

Mais DUX savait que les paroles ne suffiraient pas. Il devait maintenant prouver qu’il contrôlait réellement la situation.

 

UNE MENACE VENUE DE L’ETRANGER.

Alors qu’il quittait le studio, un agent des services de renseignements entra précipitamment dans la pièce.

  • Général, nous avons intercepté une communication. 
  • Un ancien ministre du régime est en contact avec des mercenaires étrangers. 

DUX se figea.

  • Où sont-ils ?

 

  • A la frontière avec le CONGO.
  • Nous pensons qu’ils cherchent un moyen d’entrer dans le pays avec des renforts.

DUX comprit que cette menace était plus sérieuse que prévue. Si des forces extérieures entraient en jeu, son pouvoir risquait d’être contesté bien plus violemment que prévu.

Alors Il se tourna vers son état-major, le  regard déterminé et dit :

  • Nous devons frapper en premier.
  • Savons-nous exactement de quel homme politique il s’agit ?, ajouta DUX.
  • Oui mon Général, répondit l’agent du renseignement.
  • Il s’agit de l’ancien Premier Ministre…

 

  • Bien. Répondit le Général agacé par la situation.

 

Dans les secondes qui suivaient, le général prit son téléphone satellitaire de type TURRAYA. Il  passa un coup de fil urgent, à l’attaché militaire de l’ambassade du GABON aux Etats-Unis. Il ordonna à ce dernier, de mettre le « COBRA ROYAL » sur « CODE ROUGE »

Cet ordre signifie, que le général DUX ordonnait aux services de renseignement, l’arrestation immédiate, et la mise en résidence surveillée de toute la famille, de cet ancien baron du régime, dans les locaux de l’ambassade du Gabon au pays de l’oncle SAM. 

 

Cette perspective de représailles, poussa l’ancien membre du gouvernement à changer d’avis, dans ses tentatives de déstabilisations, en collaboration avec une puissance étrangère. 

Dans les minutes qui ont suivi l’entretien de DUX avec les services de renseignement gabonais  à l’Etranger, le téléphone de l’ancien premier ministre a été tracé et son interpellation fut immédiatement rapportée au Général.

La guerre pour le contrôle total du pays venait de commencer.

 

 

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