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OBSERVATOIRE DE LA DEFENSE NATIONALE DE LA SECURITE INTERIEURE ET DE LA JUSTICE

CHAPITRE 8 DU LIVRE SUR LE COUP DE LIBERATION ET LA STRATEGIE D'UNE PRISE DE POUVOIR SANS EFFUSION DE SANG

CHAPITRE 8 DU LIVRE SUR LE COUP DE LIBERATION ET LA STRATEGIE D'UNE PRISE DE POUVOIR SANS EFFUSION DE SANG

Ce chapitre montre comment le Général DUX utilise l’armée pour encadrer la transition.

 

GABON :

LE « COUP DE LIBERATION »

ET

LA STRATEGIE D’UNE PRISE DE POUVOIR « SANS EFFUSION DE SANG ».

 

Contribution de L’Observatoire de la Défense Nationale, de la Sécurité Intérieure, et de la Justice (ODNSIJ).

Avril 2025

 

 

 

AVANT - PROPOS 

Ce livre immersif a la particularité de nous transporter dans certaines réalités cachées de la date historique et fatidique du  30 Aout 2023.

 

Le Personnage du Général Franck DUX est inspiré de l’histoire du Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, 

Qui a été le Principal Architecte du « Coup de Libération » le 30 Aout 2023 au GABON.

 

C’est pourquoi nous dédicaçons cet ouvrage à son Excellence Monsieur le Président Démocratiquement élu de la République du GABON.

 

Sans oublier l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité du GABON, pour leur Bravoure et leur engagement sans faille dans la Construction du lien Armée-Nation.

 

 

 

Alain Roger M.RAPONAULT

Président du Conseil de Surveillance de l’ODNSIJ.

 

 

 

Chapitre 8 : 

Le rôle de l’armée dans la construction de l’Etat de droit :

 

  • Les tensions dans l’armée.
  • Les luttes politiques lors du Dialogue National Inclusif (DNI).
  • L’influence des médias et de la propagande.
  • L’importance du referendum dans la transition et la conscience collective.
  • La survie du parti de l’ancien Président déchu
  • Son rôle au dialogue national inclusif (DNI)
  • Sa transformation en une nouvelle formation politique
  • Sa tentative d’affaiblir le referendum
  • La menace politique qu’il représente désormais pour le Général DUX

 

Ce chapitre montre comment le Général DUX utilise l’armée pour encadrer la transition, tout en consolidant sa légitimité à travers des réformes institutionnelles. 

 

L’EQUILIBRE FRAGILE DU POUVOIR.

Les hésitations de l’armée.

Plusieurs semaines après le « Coup de Libération », le pays était toujours sous contrôle militaire, mais l’armée elle-même commençait à se diviser.

Dans une salle de réunion sécurisée au palais présidentiel, le général DUX écoutait ses plus proches conseillers.

  • Nous ne pouvons pas nous éterniser au pouvoir, mon Général, lança le Colonel BISSIELOU, commandant des forces terrestres.
  • Plus nous tardons, plus nous risquons une fracture au sein de l’armée.

 

  • Et à qui allons-nous remettre le pays ? s’emporta le Colonel NGOUA, chef des renseignements militaires. 

 

  • Aux mêmes politiciens qui ont pillé le pays ?

 

DUX fixa ses hommes. Il savait que le temps jouait contre lui. 

La patience de la population s’amenuisait, la pression internationale montaitS’il ne contrôlait pas la transition, quelqu’un d’autre le ferait à sa place.

Il se leva et déclara :

  • Nous allons rédiger une charte de la transition. 
  • ce sera le cadre officiel qui régira la période avenir et préparera l’avenir institutionnel du pays.

 

LA CHARTE DE LA TRANSITION.

Un Pari risqué. 

Sous la direction d’un groupe d’experts constitutionnels, la charte de la transition fut élaborée en urgence.

Elle établissait : 

  • Un gouvernement militaire intérimaire pour 24 mois.
  • La mise en place d’un Dialogue National Inclusif (DNI) pour rassembler toutes les forces politiques et sociales.
  • L’organisation d’un referendum pour l’adoption d’une nouvelle constitution.
  • Une révision complète du code électoral, menée par un collège institutionnel indépendant.

Mais le document ne faisait pas l’unanimité.

Lors d’une réunion, un groupe d’officiers contestataires exprima son désaccord.

  • Pourquoi limiter notre contrôle à 24 mois ? protesta le Général ASSELE, Commandant de la garde républicaine
  • Rien ne garantit que les civils fassent mieux que nous.

DUX répondit fermement : 

  • Si nous restons trop longtemps, nous deviendrons exactement ce que nous avons combattu.

Les contestataires se turent. DUX imposait sa vision, mais des résistances subsistaient.

 

L’APRES COUP DE LIBERATION.

Un paysage politique bouleversé.

Plusieurs semaines après la chute du régime, le paysage politique gabonais était en pleine recomposition.

Le parti de l’ancien Président déchu, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), qui avait dominé le pays pendant des décennies, était désormais fragilisé.

Dès les premières heures du « Coup de Libération », plusieurs hauts responsables du PDG avaient fui ou tentaient de fuir le pays.

  • L’ancien premier ministre tentait d’aller se réfugier en Côte - d’ivoire quand il a été interpellé.
  • D’anciens ministres et barons du régime avaient trouvé asile au Congo et en France, où ils tentaient d’obtenir du soutien international pour contester la légitimité du gouvernement militaire.
  • D’autres étaient restés et cherchaient à négocier leur place dans le nouvel ordre politique.

Cependant, le parti n’était pas mort. Ses structures locales restaient actives, et de nombreux militants continuaient de défendre leur idéologie, voyant dans DUX un usurpateur illégitime.

Leur avenir allait se jouer dans les négociations du Dialogue National Inclusif (DNI).

 

LE PDG FACE AU DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF.

Résister ou Composer ?

Dans une salle sécurisée du palais présidentiel, DUX et son Etat-Major discutaient de la place du PDG dans la transition.

  • Leur interdire toute participation serait une erreur, mon Général, suggéra le Colonel BISSIELOU. 
  • Nous devons montrer que nous sommes ouverts à toutes les forces politiques.

 

  • Mais n’oublions pas qu’Ils sont responsables du chaos économique et politique du pays ! s’emporta le ministre militaire de l’intérieur

 

  • Le peuple ne veut plus entendre parler d’eux.

 

DUX réfléchit un instant avant de répondre : 

  • Nous devons être stratégiques. 
  • S’ils restent en dehors du processus, ils joueront la carte de la victimisation et attireront l’attention des médias étrangers. 
  • S’ils entrent dans le jeu politique, nous pourrons mieux les contrôler.

Le lendemain, une invitation officielle fut envoyée aux représentants du PDG pour participer au Dialogue National Inclusif (DNI).

 

LE DIALOGUE NATIONAL INCLUSIF.

Une négociation explosive

Le Dialogue National Inclusif fut organisé dans un grand centre de conférence de la commune d’AKANDA.

Les invités représentaient tout le spectre politique et social du pays : 

  • partis d’opposition, 
  • syndicats,
  • chefs traditionnels, 
  • organisations de la société civile 
  • et représentants du gouvernement militaire.

Dès le premier jour, dès les premières interventions, les tensions éclatèrent : 

  • Ce n’est pas une transition, c’est une confiscation du pouvoir ! lança un ancien ministre du PDG.
  • Votre régime a ruiné le pays ! répliqua un leader syndical. Vous devriez être jugés, et mis en prison.

 

  • Nous ne reconnaissons pas la légitimité de cette junte ! s’écria un leader de l’opposition.
  • Mais vous reconnaissez les salaires que nous continuons à payer aux fonctionnaires, non ? répliqua sèchement un Colonel de l’armée.

Le ton monta rapidement. Certains leaders civils exigeaient un départ immédiat de l’armée, d’autres proposaient un compromis sous conditions. 

A l’écart, un membre du clergé ecclésiastique observait le chaos. Il laissait les débats s’envenimer avant d’intervenir.

  • Chacun ici sait que la situation était intenable avant l’intervention des militaires. 
  • Si nous voulons éviter l’anarchie nous devons construire un consensus. 

 

LE PDG.

Un Parti Politique Divisé et Sous Pression.

Lors de l’ouverture du Dialogue National Inclusif (DNI), les représentants du PDG arrivèrent en position de faiblesse.

  • Certains cadres du parti avaient été arrêtés pour corruption ou détournement de fonds publics.
  • Leur présence au Dialogue National Inclusif (DNI) était perçue comme une concession aux militaires, ce qui affaiblissait leur crédibilité auprès de leur propre base politique.

Malgré les tensions, les débats se déroulaient tant mieux que mal. Le Général DUX savait que ce chaos servait ses intérêts : 

Plus l’opposition et l’ancien régime s’affrontaient, plus il apparaissait comme le seul garant de la stabilité.

Peu à peu, un compromis fut trouvé : un calendrier précis serait fixé pour la transition, avec des élections, après l’adoption d’une nouvelle Constitution. 

Finalement, le PDG accepta d’appuyer la transition…mais avec des réserves.

« Nous participerons au processus, mais nous exigeons que nos militants ne soient pas persécutés ! »

Ainsi, cette garantie leur fut accordée par DUX…tout en maintenant une surveillance étroite sur leurs différentes activités.

Ce fut une victoire tactique pour le Général DUX. Il donnait l’image d’un dirigeant ouvert au dialogue, tout en conservant l’initiative.

 

CAMPAGNE ET PROPAGANDE AUTOUR DU REFERENDUM.

Une fois le projet de constitution finalisé, le pays entra en période de campagne référendaire.

Les grands axes de la reforme incluaient :

  • Une limitation stricte des mandats présidentiels (deux mandats de sept ans maximum).
  • La suppression du poste de premier ministre.
  • Un parlement renforcé. 
  • Une cour constitutionnelle indépendante

 

  • Un renforcement du pouvoir du président de la république.
  • L’impossibilité de modifier le nombre des mandats présidentiels
  • L’impossibilité de modifier la durée des mandats présidentiels

Dans les médias, l’armée lança une vaste campagne de communication.

« Un vote pour cette constitution, c’est un vote pour l’avenir du GABON ».

Sur le terrain, les militaires encadraient discrètement les meetings politiques pour éviter tout débordement.

L’opposition craignait une pression sur les électeurs et un manque de neutralité du processus. Pour attester et confirmer la liberté et même la transparence du scrutin, des observateurs nationaux et internationaux furent invités pour apaiser le climat de contestation.

La veille du scrutin, DUX s’adressa à la Nation : 

  • Cette Constitution n’est pas celle d’un homme, mais celle du Peuple Gabonais. Son adoption sera le premier pas vers un nouveau GABON.

 

UN VOTE SOUS HAUTE SURVEILLANCE.

Le jour du referendum sur la Constitution de la 5ème République, l’armée déploya des troupes pour sécuriser les bureaux de vote.

Le PDG fit campagne discrètement pour le « NON ».

  • Dans les bastions fidèles à l’ancien régime, des rumeurs circulaient sur une possible fraude électorales.
  • Des messages anonymes appelaient à boycotter le vote.
  • Des affiches anti-DUX furent découvertes dans plusieurs quartiers de Libreville.

Mais malgré ces manœuvres de déstabilisation, le referendum fut un succès par son taux de participation suffisamment élevé.

A 23h30, les résultats tombèrent : 

  • 91% des gabonais votèrent en faveur de la nouvelle Constitution.
  • L’armée put présenter ce résultat comme un succès démocratique, malgré les critiques.

Dans son bureau, DUX regardait les chiffres s’afficher sur l’écran. Il venait de remporter une victoire politique majeure.

Il avait réussi son pari. Mais il savait que la prochaine étape serait encore plus cruciale : Légitimer son pouvoir à travers une élection présidentielle libre et transparente.

 

 

LE PDG FACE A LA REFORME CONSTITUTIONNELLE.

Le lendemain de l’adoption de la nouvelle Constitution, le PDG devait faire un choix crucial : se dissoudre ou se réinventer ?

Les nouvelles règles du jeu politique mettaient fin à l’ère des partis hégémoniques.

  • Les mandats présidentiels étaient désormais limités.
  • Le financement des partis était strictement encadré.
  • Les institutions étaient renforcées pour éviter la mainmise d’un seul parti.

 

Dans un hôtel de Libreville, les derniers cadres influents du PDG se réunirent en secret.

  • Si nous voulons survivre, nous devons nous adapter.
  • Nous devons changer de nom, 
  • Restructurer notre base et attendre notre moment.

Ainsi naquit une nouvelle formation politique, issue des cendres du PDG : l’Union Républicaine Gabonaise (URG).

Le PDG était mort, mais son influence persistait sous une autre forme. 

Le Général DUX devait désormais affronter un adversaire qu’il croyait avoir écarté : l’URG, héritier du PDG, qui comptait bien reprendre le pouvoir par les urnes lors des élections législatives à venir.

 

DERNIERS AJUSTEMENTS AVANT LE RETOUR A L’ORDRE CONSTITUTIONNEL.

Avec la nouvelle Constitution en place, l’armée devait maintenant superviser l’organisation des différentes élections. 

Un Collège Institutionnel fut mis en place pour superviser :

  • La réforme du code électoral.
  • L’organisation des futures élections présidentielles et législatives.

Mais une question restait en suspens, le Général DUX allait-il se présenter à l’élection présidentielle du 12 Avril 2025 ?

Le pays était prêt à tourner la page du régime militairemais à quel prix ?

Le Général savait que son avenir se jouait maintenant.

L’Annonce de sa Candidature allait tout changer.

 

 

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